Tout à commencer le Mercredi dernier:elle et son fiancé poursuivis pour "atteinte aux bonnes moeurs", ont eu une première confrontation devant le juge d'instruction avec les policiers incriminés. Un moment difficile pour la victime qui n'aurait jamais cru être "appelée au tribunal en tant qu'accusée", selon ses déclarations au journal tunisien "Al Chourouk". Si son avocate, Me Bouchra Belhaj Hmida, affirme que le face à face "s'est bien passé", elle espère pour autant que le juge d'instruction classera l'affaire sans suite lors de la prochaine audience, prévue le 2 octobre. Par ailleurs, elle accuse le gouvernement d'être responsable "moralement et politiquement" des agressions policières contre les femmes. Et dénonce notamment une recrudescence des affaires de harcèlement sexuel, moral et financier de la part des policiers depuis l'arrivée au pouvoir des islamiste, en octobre 2011. "Il y a un sentiment d'impunité chez les policiers", déplore-t-elle.
Son accusement par le tribunal d'atteinte à la pudeur suscite une vague d'indignation dans le pays.C'est un sentiment de révolte de dégoût et de rage qui s'empare de nous quand on s'aperçoit que la justice tunisienne devient complice de criminels coupables de viol.
Malgré ses essaies de se consoler avec le citoyen tunisien,la police tunisienne ne réussit qu'à rompre le contrat qu'elle l'a avec.