Le ministère de l'Intérieur tunisien a commencé à assurer la protection de ces journalistes et ces responsables politiques qui ont été menacés par les militants islamistes dans des messages,par télèphone et par videos.
Sur les sites des réseaux socials comme twiter ,des pages sur Facebook et des sites web considérés comme proches des militants salafistes ont en effet appelé à l'élimination d'un certain nombre de personnalités tunisiennes considérées comme "laïques, infidèles et anti-islamiques".La plupart des menaces de mort visent des grands noms de la presse, qui considèrent ces initiatives comme autant de nouvelles tentatives d'intimidation et de muselage des médias.
Quant à La Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'Homme,elle a mis en garde contre les appels religieux et les incitations contraires aux droits de l'Homme, ainsi que contre leur promotion dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les mosquées et lors des réunions publiques.L'organisation a de plus mis en garde contre la menace persistance d'assassinat de personnalités de l'opposition politique.
